À Notre-Dame-des-Landes, le tribunal autorise la destruction des espèces

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Qui l’articolo sulla decisione choc della Corte d’Appello di Nantes che ha autorizzato la distruzione delle specie protette nell’area in cui gli attivisti si battono per impedire la costruzione dell’aeroporto di Notre-Dame-des-Landes. 

DI NICOLAS DE LA CASINIERE

Cour administrative d’appel de Nantes, lundi 14 novembre, 14h10. Tous les recours sont rejetés. L’espoir, allumé par les trois heures et dix minutes d’argumentation du rapporteur public une semaine avant, s’est éteint en moins de deux minutes. Des sept magistrats qui ont jugé, il n’en reste qu’un, le président, qui explique qu’une audience de lecture ne fera pas entendre l’énoncé oral de toutes les considérations.

Seul le « sens des décisions retenues par la cour » aura sa place. De fait, c’est extrêmement court, et lapidaire. Il fait l’inventaire des requêtes contre le déclaration d’utilité publique : « rejetées ». Les requêtes au titre de la loi sur l’eau : « rejetées ». Les requêtes concernant les espèces protégées : « rejetées ».

Stupéfaction dans la salle. Les opposants sont abasourdis, les sourires même retenus par prudence, sont remplacé par des yeux ronds. « Ça veut juste dire qu’on a tout perdu », lâche Françoise Verchère, une des opposantes historiques.

L’audience de lundi dernier et celle-ci, exposant le résultat, avaient adopté des formes extraordinaires. Jamais habituellement la date de délibéré n’est annoncée, et jamais elle n’est jamais aussi proche de l’audience. Ce qui fait dire à Me Erwan Lemoigne que « le jugement était peut-être déjà rédigé à l’avance ».

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