Présidentielles françaises : le débat vu par les écolos


Publié par REPORTERRE

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Qui un’analisi del dibattito del 20 marzo dei cinque candidati alle presidenziali francesi, passato al filtro dei buoni propositi sull’ecologia e l’ambiente.

DI EMILIE MASSEMIN

« La transition écologique est passée au dixième plan… » Après trois heures et demie à suivre attentivement les discussions, Célia Gautier, du Réseau action climat, replie enfin son écran d’ordinateur, dépitée. Comme elle, plus de 80 personnes, simples curieux ou membres d’une quinzaine d’associations comme Greenpeace, Sherpa et Emmaüs, se sont réunies au Tank pour assister au débat entre François Fillon (Les Républicains), Benoît Hamon (Parti socialiste), Marine Le Pen (Front national), Emmanuel Macron (En marche) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), lundi 20 mars à 21 h sur TF1.

Damien Cahen, le directeur de cet espace de coworking du XIe arrondissement de Paris, s’attarde pour ranger les chaises et les bouteilles de bière vides : « Les débats étaient quand même très orientés sur la sécurité, peut-être parce qu’ils se sont déroulés sur TF1. Les candidats ont très peu parlé du numérique ou de la délinquance financière », regrette-t-il. Alexis Chailloux, de Greenpeace, partage sa déception. « Pendant le débat de la primaire de la droite, les candidats avaient consacré sept minutes à l’écologie. Là, c’était encore moins ! »

Seuls Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Emmanuel Macron ont parlé d’environnement dès l’introduction. « Je serai le président écologiste dont on a besoin pour relever les défis actuels : changement climatique, menace sur les écosystèmes », a annoncé le candidat de la France insoumise en préambule, avant de s’engager pour la transition vers 100 % d’énergies renouvelables, la sortie du nucléaire et la fin de « l’agriculture chimique ». Emmanuel Macron s’est contenté d’évoquer le « changement climatique et environnemental » parmi les « menaces » qui pèsent selon lui sur le pays. Quant à Benoît Hamon, il a appelé les Français à être un peuple « soucieux du monde qu’[il laissera] à [ses] enfants ».

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