Publié dans HULALA
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Nonostante le proteste dei cittadini, il presidente della Repubblica ungherese ha ratificato la cosiddetta “Lex CEU” che potrebbe impedire all’ateneo fondato da George Soros di restare a Budapest.
M. Áder a pris tout son temps pour étudier la législation. Sa décision de signer le texte de loi plutôt que de le renvoyer devant la Cour Constitutionnelle est tombée quelques heures seulement avant la limite des sept jours prévus par la loi.
Selon un communiqué diffusé ce mardi soir sur le site internet de la Présidence, le chef de l’Etat estime que « l’amendement ne constitue pas une violation de l’article X de la Constitution, sur la liberté d’apprentissage et d’enseignement ».
János Áder n’a pas reculé face à la très forte pression de la rue. Dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans Budapest pour lui demander explicitement de ne pas approuver l’amendement. « Ne signe pas János ! », était l’un des nombreux slogans entonnés lors de cette manifestation.
L’incertitude a plané jusqu’à sa décision. Certains espérant que János Áder, qui a été réélu à la présidence grâce aux votes des députés Fidesz-KDNP il y a quelques semaines à peine, entendrait leur colère face à ce qui est vécu comme une attaque contre la liberté d’apprendre, d’enseigner et contre la démocratie.